C’est une pratique restauratrice du lien social qui nous vient du Brésil, où elle a été créée dans la Favela de Pirambu (Fortaleza) par le Pr. Adalberto Barreto dans le cadre du Projet Quatro-varas.
Elle est actuellement pratiquée dans de nombreux pays.
Groupes de partage, de soutien participatif, espaces de parole, d’écoute et de lien…
On les nomme de différentes manières, mais dans tous les cas, chacun y vient en tant que personne, sans notion de hiérarchie, de statut social ou de compétences. Chacun y est l’expert de soi-même, de son expérience de vie.
On y parle à la première personne, uniquement de ce qu’on a vécu, on ne donne pas de conseil, on ne fait ni jugement ni interprétation. On écoute l’autre sans l’interrompre, et on peut utiliser des chansons, poèmes, proverbes, blagues pour mieux exprimer ce que l’on ressent.
L’accent est mis sur les émotions et les sentiments liés à une difficulté du quotidien, choisie par le groupe à partir des propositions des participants. A partir de cette situation, les participants partagent leurs expériences, leurs ressources et leurs façons de s’en sortir. Avant de se séparer, ceux qui le veulent peuvent évoquer ce qu’ils en retiennent pour eux mêmes.
On peut venir une seule fois, ou régulièrement, comme on veut, comme on en sent le besoin. Chacun y a sa place, avec sa culture et son histoire de vie.
Rien à voir avec l’idée qu’on se fait habituellement des groupes de parole, tant c’est joyeux et positif.
Des effets bénéfiques pour le collectif de même que pour les individus:
- Le retour de la confiance en soi,
- le recul du dénigrement et de la violence,
- le développement d’une culture de la bienveillance et de coopération,
Pour qui ?
- tous publics de tout âge et tout genre dans les maisons des associations, les maisons de quartiers, les centres sociaux…
- les publics scolaires en écoles, collèges, lycées, maisons des adolescents…
- les publics en insertion en organismes de formation, missions locales et autres lieux d’accueil de jeunes…
- les publics soufrant d’isolement et de précarité en foyers, en CADA Croix rouge, CCAS…
- les personnes en souffrance psychique en ITEP, SAMSA, CMP, GEM…
